BURKINA FASO : les JCFA taclent les violences faites aux femmes

FR La 6è édition des Journées Cinématographiques de la Femme Africaine de l’image (JCFA) bat son plein à Ouagadougou, la capitale du cinéma africain. Du 02 au 07 Mars 2020, le cinéma se conjugue au féminin avec plus d'une trentaine de films à l'affiche.  Cette année, le comité d'organisation a décidé de lever le tabou sur les violences faites aux femmes, en programmant des oeuvres qui en parlent. Au delà des films, le thème "Cinéma, genre et lutte contre les violences faites aux femmes" a fait l'objet d'une conférence avec l’enseignante chercheuse Valentine Palm/ Sanou. Des réalisatrices ont aussi animé un panel sur le sujet en portant des témoignages sur leur travail et sur les violences faites aux femmes dans le milieu du cinéma.

Le cinéma est un art qui coûte cher, les réalisatrices sont à  la recherche de modèles économiques pour continuer à vivre leur passion. C'est pourquoi, Coris Bank a été conviée à échanger sur des possibilités de financement du 7è art au Burkina Faso. Le plus important, diront les représentants de la banque, c'est une bonne structuration du secteur, la capacité du producteur à prendre des risques etc. La cérémonie de clôture a lieu ce samedi à 11h avec des allocutions et des projections dont "La lutte continue" de Marie Laurentine Bayala. Comme pour dire que la lutte continue pour une présence remarquable des femmes dans l'industrie du cinéma et pour une éradication des violences à leur endroit.  

 

EN The 6th edition of the Cinema Days of African Women of the Moving Image takes place  in Ouagadougou, the capital of African cinema. From 02 to 07 March 2020, a focus is made on women with more than thirty films. This year, the committee has invited women to speak up  about violence against women, by showing movies that deal with the subject. Beyond the films, a lecture about "Cinema, gender and combating violence against women" was given by Valentine Palm/ Sanou a  research and professor. Women directors also led a panel and gave testimonies on their work and violence against women in cinema.

 

Filmmaking is an expensive process, then the directors are looking for economical models to keep expressing their passion. Coris Bank was invited to discuss the possibilities of financing the industry. According to the bank representatives, the most important, is a good structuring of the producers and their ability to take risks etc. The closing ceremony will be on Saturday  with speeches and screenings like "The Fight goes on " by Marie Laurentine Bayala. The fight goes on for a remarkable presence of women in the cinema industry and for an eradication of violence against them.